Communiqué - Conférence de presse SIEL (source: AFP)

Communiqué de l'AFP
25 janvier 2012

Le souverainiste Paul-Marie Coûteaux a présenté mercredi son nouveau parti, le Siel, appelé à conclure une alliance avec le FN aux législatives, en n'affichant aucune "vedette" mais l'ambition de contribuer à "la décomposition de l'UMP".

Le Siel, pour Souveraineté, indépendance et libertés, souhaite obtenir entre une cinquantaine et une soixantaine de circonscriptions aux législatives de 2012, sous une étiquette commune avec le FN. Paul-Marie Coûteaux, l'un des porte-parole de la campagne de Marine Le Pen, lui-même déjà investi en Haute-Marne, a cependant reconnu avoir "beaucoup plus de candidats hommes que de candidats femmes", ce qui pose problème pour la parité. En présentant son parti, l'ancien député européen, passé par les rangs chevènementistes, villiéristes et pasquaïens dans sa carrière, a reconnu sans difficulté qu'il n'y avait "pas de vedettes". Sur une liste de 38 fondateurs, beaucoup viennent du Mouvement pour la France (MPF) de Philippe de Villiers, aujourd'hui en retrait de la vie politique. Lors de cette conférence de presse intitulée "De la décomposition de l'UMP à la recomposition de la vie politique française", Paul-Marie Coûteaux a estimé que "le navire UMP fait eau de toutes parts et (qu') il y a une urgence humanitaire à mettre quelques canots de sauvetage" à sa disposition. Il a notamment lancé un appel à la Droite populaire, qui forme aujourd'hui l'aile droite de l'UMP, ainsi qu'un hommage à Philippe de Villiers: "nous sommes nombreux à attendre qu'il sorte du bois". M. Coûteaux a en tout cas affiché un changement de ton notable vis-à-vis du FN, dont il avait déploré début janvier "la mauvaise volonté", le manque de "culture du partenariat" et de "culture d'Etat". Confirmant que "le partenariat pour le FN est une nouveauté", il s'est voulu beaucoup plus indulgent, en affirmant qu'il s'agit "d'hommes et de femmes" qui "en ont pris plein la figure pendant vingt ou trente ans".

Communiqué

                                                      Communiqué de Paul-Marie Coûteaux,
                                                            porte-parole de Marine Le Pen,
                                          Président de SIEL (Souveraineté, Indépendance, et Libertés)

En ce début d'année, l'emblématique naufrage du Concordia semble en annoncer d'autres. Naufrage d'une classe politique qui a de longue date abandonné le pavillon national. Naufrage accéléré du navire UMP, dont l'équipage s'éparpille dans un sauve-qui-peut général tandis que le capitaine ne sait plus s'il doit rester à bord, et s'il y a encore un navire.

Mais cette décomposition ne fait qu'amorcer une recomposition de la politique française que les circonstances imposent et que le peuple attend.

DE LA DECOMPOSITION DE L'UMP A LA RECOMPOSITION DE LA VIE POLITIQUE FRANÇAISE.
A cette enseigne sera lancé en février un nouveau mouvement, Souveraineté, Indépendance, et Libertés, dont le manifeste, l'équipe fondatrice et quelques uns des candidats seront présentés à la presse le 25 janvier à 11 h. dans les salons du Press Club (Hôtel Pullman -8, rue Louis Armand 75015).

Composé de gaullistes orphelins, dont d'anciens membres de l'UMP ou du RPR, et de souverainistes dispersés issus du RPF, du RIF, de DLR, du MPF, le SIEL propose à tous les patriotes de s'unir autour des valeurs de la Souveraineté, de l'Indépendance et de la Liberté pour soutenir Marine Le Pen à la présidentielle, puis former avec le Front National et les partis qui le voudront un pôle de rassemblement à vocation majoritaire.

A cette occasion, Paul-Marie Coûteaux, président de SIEL, porte-parole de Marine Le Pen, ancien membre des cabinets de Michel Jobert, Jean-Pierre Chevènement et Philippe Séguin, député au Parlement européen de 1999 à 2009 (liste Pasqua-Villiers-Garaud) tracera les perspectives que la faillite des partis mondialistes ouvre dès cette année au nouveau rassemblement des Français sur la France.

Lancement du SIEL



CONFERENCE de PRESSE du SIEL

Le SIEL - Souveraineté, Indépendance et Libertés
sera rendu public lors d'une conférence de presse qui se tiendra le 

25 janvier de 11 à 13 heures au Press Club de Paris

Hôtel Pullman

8, rue Louis Armand, 15e

Métro : Balard ou Porte de Versailles

Communiqué - Paris, 8 janvier 2012

Après la publication d'un article du Monde.fr paraissant remettre en cause ma participation à la campagne de Marine Le Pen, je tiens à préciser deux points :

- D’abord j’ai annoncé en septembre ma décision, et celle de nombreux souverainistes, de soutenir Marine Le Pen. Je n’y reviendrai pas et confirme mon engagement à la soutenir jusqu’au bout.

- Ensuite, j’estime que, à l’échelle de l’immense entreprise qui est la sienne, des ralliements individuels ne sauraient suffire; dans ces conditions, je ne peux concevoir mon rôle autrement qu’en créant un pôle unissant des gaullistes orphelins, des souverainistes dispersés et des patriotes désorientés au sein d'un parti clairement identifié et reconnu comme partenaire par le Front National, dans la perspective de la présidentielle et des législatives qui la suivront.

Ce parti en gestation, dénommé SIEL (Souveraineté, Indépendance, et Libertés) a déjà reçu un écho encourageant. Il sera présenté à la presse le 25 janvier et son congrès constitutif se tiendra fin février. Tous ses membres appartiendront au comité national de soutien à Marine Le Pen et tous ses candidats concourront en juin aux côtés du Front National, et des partis qui voudront s'y joindre sous une bannière commune.

J'ajoute que je n'ai jamais dit autre chose en tous lieux et toutes circonstances : sans un large rassemblement national et populaire, rien ne sera possible pour la France, ni aujourd’hui, ni demain.

(Lire l'article du Monde: http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/01/08/paul-marie-couteaux-songe-a-quitter-la-campagne-de-marine-le-pen_1627190_1471069.html)

Paul-Marie Coûteaux, le souverainiste de Marine Le Pen

Article paru dans Le Monde du 12 décembre 2011


"Je crois que c'est mon heure." Paul-Marie Coûteaux, 55 ans, en est convaincu. "C'est l'heure de la souveraineté, ce qui n'était pas le cas avant. Ce que j'incarne, ce à quoi je contribue (la défense de la nation et de la souveraineté) devient le sujet du moment", lance M. Coûteaux.

Son parcours politique est sinueux, mais lui veut y voir une continuité. Dans sa jeunesse, Paul-Marie est plutôt de gauche. A 16 ans, il assistera aux obsèques de Pierre Overney, militant de la Gauche prolétarienne, un groupuscule maoïste, qui fut tué par balle lors d'un tractage aux usines Renault de Billancourt (Hauts-de-Seine). Par la suite, il fréquentera le Parti socialiste unifié (PSU) et le Ceres (gauche du PS de l'époque) de Jean-Pierre Chevènement.

"GAULLISME"

Mais ce qui a véritablement marqué son engagement politique est la mort d'André Malraux en 1976. "Par ses écrits, je suis venu au gaullisme. Mon premier engagement véritable, c'est le gaullisme." De gauche d'abord, avec Michel Jobert, puis, peu à peu, son gaullisme évoluera vers la droite. Il sera ainsi successivement proche de Philippe Séguin, Charles Pasqua, Jean-Pierre Chevènement, Philippe de Villiers ou encore de Nicolas Dupont-Aignan. Jusqu'à Marine Le Pen aujourd'hui, dont il est l'un des porte-parole de la campagne.

Pour la candidate du FN, M. Coûteaux est une belle prise. L'homme a des réseaux et il est médiatique. Sa mission première : "rassembler" des souverainistes "de droite et de gauche", autour de Mme Le Pen.

Mais la famille souverainiste est complexe, faite d'inimitiés et de jalousies. Et M. Coûteaux y a des adversaires farouches qui veulent aussi être les califes des souverainistes, comme Daniel Fédou qui n'a pas de mots assez durs pour qualifier M. Coûteaux. "Fédou ? Il n'a pas de visibilité, ni politique ni idéologique", tranche l'intéressé.

Paul-Marie Coûteaux – qui précise qu'il n'a pas rejoint le FN – vient d'ailleurs de créer son parti le SIEL (Souveraineté, indépendance et libertés) en vue des législatives de juin 2012.

Et s'il affirme que Marine Le Pen et Louis Aliot étaient au courant, ce dernier assure que "Paul-Marie n'avait pas présenté les choses comme cela". Comprendre : il n'était pas prévu qu'un nouveau parti naisse. Résultat : ce sera Gaël Nofri, un proche de M. Coûteaux, qui assurera la coordination du "rassemblement national avec les forces patriotes et souverainistes".

A. Me

Lien internet: http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2011/12/10/paul-marie-couteaux-le-souverainiste-de-marine-le-pen_1617043_1471069.html

Vendredi 25 novembre 2011

Plan de rigueur : étrange audace de MM Sarkozy et Fillon, dont on loue le courage, et qui louent eux-mêmes leur lucidité, parce qu'ils ont le cran de parler de faillite : en somme, ils vont faire campagne sur leur propre faillite, un tour de force…

Jeudi 24 novembre 2011

Avec E. au théâtre du Vieux Colombier pour l'étrange pièce de Brecht, la Noce. Beaux décors, bons acteurs, mais pourquoi faut-il que, au spectacle, je pense toujours à autre chose? Notamment à ceci, que le matérialisme jouisseur du XXème est condamné de tous côtés; que la vie simple, je veux dire la vie spirituelle redeviendra nécessairement l'essentiel de l'existence et que c'est de ce monde neuf qu'il nous faut accoucher. Rien à voir, d'ailleurs, avec la pièce, sinon qu'on y voit déjà (elle fut écrite en 1921), s'étaler la pauvreté de la petite bourgeoisie -mais Brecht n'a pas besoin de forcer le trait comme il le fait…

Mardi 22 novembre 2011

Après Papademos, la coalition bancaire a nommé Mario Monti Président du Conseil italien. Or, problème : ce qui passe pour l'Europe a refusé de se donner pour ciment ses racines chrétiennes, et préféra choisir à grand bruit la Démocratie : le vrai ciment de l'Europe, c'est la démocratie. Certo, certo; mais si l'on s'assoit régulièrement sur les referendums et que, de surcroît, les banques nomment à la tête des gouvernements des fondés de pouvoir que personne n'a jamais élu où que ce soit, sur quoi ladite Europe repose-t-elle à présent ? Le simple vide , le grand rien.

Ce qui a fait l'Europe (au sens actuel du terme), c'est la peur. On eut peur de la guerre que l'on attribua aux nations : refrain de la conférence de la Haye en 48, de la Conférence de Messine, puis des traités de Rome, celui dit de l'Acte unique, et celui de Maestricht. Mais que fonde-t-on sur la peur? Rien : l'Europe de La Haye fut pour ainsi dire le troisième suicide de la véritable Europe : après celui de la Grande guerre, il y eut le suicide impérial du IIIe Reich, puis le lent suicide des nations : maintenant le vide. (Je retranscris ici ce qui fut la trame de mon plaidoyer pour le retour aux nations, et aux peuples, lors de l'émission de RFI qui m'a ce soir convié à parler de l'actualité européenne, pour dire que, j'eus curieusement l'impression que mon opposante, porte parole pour l'Europe du PS, Najwa El Haste, était au fond tout à fait d'accord avec moi. Pour elle, la partie n'était pas très facile… mais pour nous, comme tout est clair et conquérant !

Amusante fin de journée dans un cinéma des grands boulevards, où Patrick Buisson avait invité ses nombreux amis à la première de son film sur Céline -ou plutôt sur le Paris de Céline : déluge d'images bouleversantes jetant à la figure, avec les mots de Céline, l'univers de la pauvreté parisienne. Puis coquetèle : il y a là la cour et la ville, et j'ai l'impression de retrouver tout mon monde intact -autre ivresse de Paris. Ah, cette fois, je ne regrette plus du tout Mirebeau et ses arbres déplumés. Mais que peut bien faire, pendant tout ce temps, mon chat ?

Lundi 21 novembre 2011

Devant le grand bassin du jardin du Palais Royal, tout à l'heure, rencontre avec Jean Clair; notre conversation fut agréable mais courte, comme si aucun de nous ne voulait priver l'autre du plaisir d'être seul en ce lieu et d'y goûter la joie de la solitude.

Succession de déjeuners et de dîners -il faut préparer notre affaire de parti, et poser ses piliers l'un après l'autre. Après chaque repas, même si le restaurant est éloigné, je rentre à pieds au Colombier; ce sont les meilleurs moments de la vie à Paris.